dimanche, octobre 26, 2008
dimanche, octobre 12, 2008
Tu sais je ne suis rien...
Tu sais je ne suis rien
Qu'un bandit qu'un vaurien
Une ombre de nulle part
Une bête apeurée
Une forêt dévastée
Je ne suis rien du tout
Tu sais je ne suis rien
Qu'un voyou qu'un vaurien
Un homme désemparé
Et jamais je ne trouve
La panthère ou la louve
Dans mes yeux dans mon ciel
Tu sais je ne suis rien
Qu'une fleur des chemins
Un Ange des bas-quartiers
Une âme noire à souhait
Une ville abandonnée
Qu'une flaque oubliée
Dans une rue sans âge
Je ne suis qu'un naufrage
Tu sais je ne suis rien
Rien qu'un voleur de pain
Un marchand d'inutile
Un brin d'herbe fragile
J'attends la fin du jour
Le retour d'un amour
Je ne suis rien tu sais
Qui ne s'écrit jamais...
Qu'un bandit qu'un vaurien
Une ombre de nulle part
Dans le jour gris des gares
Une bête apeurée
Une forêt dévastée
Je ne suis rien du tout
Qu'une pluie du mois d'août
Tu sais je ne suis rien
Qu'un voyou qu'un vaurien
Un homme désemparé
Éreinté, fatigué
Et jamais je ne trouve
La panthère ou la louve
Dans mes yeux dans mon ciel
Ou la tendre gazelle
Tu sais je ne suis rien
Qu'une fleur des chemins
Un Ange des bas-quartiers
Une âme noire à souhait
Une ville abandonnée
Qu'une flaque oubliée
Dans une rue sans âge
Je ne suis qu'un naufrage
Tu sais je ne suis rien
Rien qu'un voleur de pain
Un marchand d'inutile
Un brin d'herbe fragile
J'attends la fin du jour
Le retour d'un amour
Je ne suis rien tu sais
Qui ne s'écrit jamais...
13 septembre 2008
Libellés : Poème[s]